Lesson #3 – Parents see hockey through a different set of eyes
I learned a lot during the interviews for this video. At the end of the video Brock tells the story of being the backup goalie during playoffs. As I listened to his perspective I realized he understood why, but as a Mom I didn’t. I believe that kids often know their place on a team; they know who the best skaters are, whose best on the penalty kill or who makes the biggest saves, and they are okay with that. I think, as parents, we often make it so much worse for them, or we fill their heads with our own opinions that contradict what they are being told in the dressing room. If your child is struggling with their hockey experience, I think as parents we need to help them with that, but we need to ensure that it is them that's having the struggle, not us, before we step in.
Often parents will request meetings with coaches to discuss something they don’t understand or agree with. I’m all for these meetings if your objective is to be fair and if you’re able to listen as much as you talk. I think it’s important to have a good line of communication. The challenge for parents is that you must decide what your objective is going to be before you enter into these meetings. If your plan is that you’ll walk out knowing you get everything you want, your child will get the most ice time and you’ve talked the coach into naming your young player as the Captain, then I think the meeting is a waste of time. You need to go into those meetings with an open mind, knowing you might not like what you hear. It’s important to realize that you might have to help your young player in dealing with the fact that he or she may not be the starting goalie or the first on the power play. Often parents will say things are so political when in truth they just didn’t like the answer they were given about their child’s abilities.
If I can offer any advice, don’t be the parent that asks the same question over and over and sends emails daily. Your child will get the brunt of that behaviour, not you. Sometimes teaching your young player how to deal with constructive criticism or a difficult leader is a great way to help them improve. Your son or daughter isn’t always going to get a fair coach and, in that case, your job is to teach them to advocate for themselves. If they are too young, you should do it for them. If things don’t improve once you’ve done that, you need to support your young player to do their best regardless of who is running the bench as long as they are safe. On that note, it is never okay that your young player has to deal with inappropriate behaviour or feel unsafe in any way. If you feel uneasy, it’s up to you to go to the association and make sure the situation is rectified.
One of my favourite stories in the book is from when I ask my husband if he felt that our son had what it took to go somewhere in hockey and his response was, "I don't know and I'm not the one to ask. That's how parents get disappointed; we aren't objective enough to make that call." At the time it really irritated me because he had played hockey all his life and had a good understanding of the game. The only difference was that he could be objective with the kids he coached but not with his own son. He was right. When we love our kids unconditionally, we tend to see hockey through a different set of eyes.
Video - https://www.youtube.com/watch?v=kNP6K-I1ldo&t=29s
Written by Allyson Tufts Author, Speaker, and Passionate Hockey Mom
Stay tuned for next week’s video, "Before you yell at your child for their performance on the ice, take a good look at your conduct in the stands"
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This article is the property of Allyson Tufts and is not to be used without her permission.
Leçon 3 – Les parents voient le hockey selon une perspective bien à eux
J’ai beaucoup appris pendant les entrevues pour cette vidéo. À la fin de la vidéo, Brock raconte comment il a été substitut gardien de but pendant les éliminatoires. En l’écoutant, je réalise qu’il comprend pourquoi, mais, en tant que mère, je ne comprends pas. Je crois que, souvent, les enfants savent leur place au sein de l’équipe; ils savent qui sont les meilleurs patineurs, quels joueurs réussissent mieux lors des tirs de pénalité ou quels joueurs interceptent le mieux les passes, et cela leur convient. Je pense que, en tant que parents, nous aggravons souvent la situation ou nous leur bourrons le crâne avec nos opinions qui contredisent ce qu’ils entendent dans le vestiaire. Si nos enfants ont une expérience de hockey difficile, je pense que nous, parents, devons les aider, mais nous devons aussi nous assurer que la difficulté est la leur (pas la nôtre!) avant de faire quoi que ce soit.
Souvent, les parents demandent des réunions avec les entraineurs pour discuter de choses qu’ils ne comprennent pas ou avec lesquelles ils ne sont pas d’accord. Je suis tout à fait pour ces réunions... si votre objectif est d’être équitable et si vous pouvez écouter autant que vous pouvez parler. Je pense que c’est important de communiquer. Le défi pour les parents est que vous devez décider quel est votre objectif avant d’avoir ce genre de réunion. Si vous y allez en pensant que vous obtiendrez tout ce que vous voulez (votre enfant aura plus de temps de glace et vous convaincrez l’entraineur de le nommer capitaine de l’équipe), alors cette réunion sera une perte de temps. Vous devez garder l’esprit ouvert tout en sachant que vous risquez de ne pas aimer ce que vous entendrez. C’est important de réaliser qu’il vous faudra peut-être aider votre jeune joueur à accepter le fait qu’il n’est peut-être pas le meilleur gardien de but ni le premier en jeu de puissance. Souvent, les parents disent que c’est de la politique, alors que la vérité c’est qu’ils n’aiment pas les commentaires qu’ils reçoivent sur les capacités de leur enfant.
Mon conseil : « ne soyez pas le parent qui pose sans cesse la même question et envoie des courriels tous les jours ». Votre enfant sera pénalisé par ce comportement, pas vous. Parfois, enseigner à votre jeune joueur à accepter les critiques constructives ou un leader difficile est une excellente façon de l’aider à s’améliorer. Votre enfant n’aura pas toujours un entraineur équitable et, si cela se produit, votre travail sera alors de lui apprendre à se défendre. Si votre enfant est trop jeune, ce sera votre travail de prendre sa défense. Si les choses ne s’améliorent pas après cela, il vous faudra encourager votre jeune joueur à faire de son mieux, peu importe qui contrôle le banc, pourvu qu’il soit en sécurité. À cet effet, ce n’est jamais acceptable que votre jeune joueur soit victime de comportements inappropriés ou ne se sente pas en sécurité. Si vous sentez un malaise, vous devez vous rendre à l’association afin que cette situation soit corrigée.
L’une de mes histoires préférées du livre est quand je demande à mon mari s’il pense que notre fils à ce qu’il faut pour se rendre loin au hockey, et il me répond : « Je ne sais pas, ce n’est pas à moi qu’il faut le demander. C’est comme cela que les parents sont déçus; ils ne sont pas assez objectifs pour y voir clair ». À cette époque, sa réponse m’avait vraiment irrité parce qu’il a joué au hockey toute sa vie et a une bonne compréhension du jeu. La seule différence était qu’il pouvait être objectif avec les enfants qu’il entrainait, mais pas avec son propre fils. Il avait raison. Quand nous aimons nos enfants inconditionnellement, nous avons tendance à voir le hockey selon une perspective bien à nous.
vidéo - https://www.youtube.com/watch?v=kNP6K-I1ldo&t=29s
Écrit pas Allyson Tufts
Auteure, conférencière et maman passionnée de hockey
Ne manquez pas la vidéo de la semaine prochaine : « Avant de crier sur votre enfant à cause de sa performance sur la glace, pensez à votre propre conduite dans les estrades ».
Pour en savoir plus sur la série ou pour acheter le livre, allez à www.lessonsfrombehindtheglass.com.
Cet article est la propriété d’Allyson Tufts et ne peut être utilisé sans sa permission.